
... Le soir venu, tout le monde était de retour à la maison ainsi que Félicia et Brian qui avait un ½il au beurre noir.
« Et bien alors Brian ? Qu'est ce qu'il t'est arrivé ? C'est Félicia qui t'as mis dans cet état ? Demanda François en riant.
- Pour une fois non, je ne lui ai rien fait. Au cour de notre après midi shopping, on s'est arrêté devant un magasin de jouet dans lequel j'ai trouvé un boomerang. Je l'ai donc acheté et on est parti dans le parc pour l'essayer. Et Brian a lui aussi voulu l'essayer mais au lieu de le rattraper normalement, le boomerang lui ai rentré dans la figure, d'où l'½il au beurre noir.
- Sinon, tu imagines bien que j'aurais appelé l'association « Sos Homme battu ». Dit Brian pour plaisanter.
- Sinon, il parait que tu as jeté le jeu d'échec de Marcel dans les rosiers du voisin, Nelson? Demanda Régis. »
Mais Nelson n'avait pas vraiment envie de répondre. Il semblait triste et triturait sa nourriture avec sa fourchette, et ne semblait pas vouloir la manger. Il dit d'un ton froid.
« Ca ne te regarde pas Régis, et puis, qu'est ce que ça peux te faire ? Rien je pense alors laisse moi tranquille. »
Et il sortit de table. Brian sortit à son tour. Nelson était son meilleur ami et il savait quand celui-ci n'allait pas et il se doutait aussi qu'il avait dû se passer quelque chose cette après midi. Il toqua à la porte de sa chambre et Nelson répondit un oui furtif.
« Hey Nelson, pourquoi tu es sorti de table comme ça ? Et pourquoi tu as répondu froidement à Régis qui avait posé une question pas vraiment importante ?
- Je suis sorti de table parce que je n'ai pas faim et c'est vrai je n'aurai pas du être aussi froid avec Régis et j'en suis désolé. Je n'aurais pas dû m'emporter comme ça.
- Nelson, je te connais trop bien pour savoir qu'il s'est passé quelque chose cet aprèm, s'il te plait dis moi, raconte moi ce qui s'est passé ?
- Non... ça ne te regarde pas, je...j'ai trop honte !
- Quoi ? Amandine et toi vous vous êtes disputés ? Vous avez rompus ? Tu n'as pas fait caca comme il faut ce matin ? Si c'est ça, rassures-toi, ça m'arrive aussi de temps en temps.
- Brian, sors d'ici ! Laisse-moi tranquille !
- Mais...
- JE TE DIS DE ME LAISSER TRANQUILLE !!
- Ok, ok je te laisse tranquille. Quand tu voudras m'en parler, je t'écouterai, je te le promets. »
Et Brian sortit de la chambre et vu que j'avais observé toute la scène, il me demanda ce qu'il s'était passé mais je ne lui répondit pas et entrai à mon tour dans sa chambre et ferma la porte. Je lui dis :
« Nelson, pourquoi tu ne leur dit pas ?
- Ne leur dit pas quoi ? Que je me suis fait violer par une folle furieuse ? Que je me suis laissé salir par une garce ? Pour quoi faire ? Pour que les autres me disent que je suis un homme à pute ? Pour que l'on me traite de faible ? Que j'ai voulu te tromper ? Et puis quoi encore ?
- Tu sais que tu dis n'importe quoi ? Les personnes qui sont dans cette cuisine sont tes amis Nelson, tes amis, et je pense qu'ils ont le droit de savoir, et ce qui est sur, c'est qu'ils ne te considèreront pas que tu es un homme à pute parce qu'ils savent que c'est faux. Ils ne penseront pas non plus que tu as voulu me tromper car ils savent la force de l'amour qui nous unit toi et moi. En revanche, si tu ne leur dit rien, ils penseront que tu es faible. Ils penseront que tu es faible car tu n'auras pas le courage de leur dire ce qu'il s'est passé...
- ... Et si c'est toi qui le leur dis ? Me coupa-t-il.
- Si c'est moi qui le leur dis, ça n'arrangera rien. Tu sais, dans ces cas là, parler fait extrêmement bien, ça soulage et ça purifie même ! Parler est une sorte de thérapie, mais une thérapie efficace car tu sais que les personnes à qui tu va raconter ce qui s'est passé ne vont pas te juger négativement. Au contraire, ils seront content que tu ais le courage de raconter, même si ils savent que c'est difficile. Nelson, j'aimerais que tu le leur raconte, je serais à coté de toi pour te soutenir, d'accord ?
- Si ça peut me faire du bien...d'accord ! »
On descendit donc dans la cuisine main dans la main où les convives encore interloqués par la réaction de Nelson finissaient leurs desserts. Nelson racla sa gorge et dit :
« Bon, je tenais à m'excuser pour mon comportement tout à l'heure et je m'excuse particulièrement à toi Régis, je n'aurais pas du m'emporter comme ça. Mais si je n'ai pas l'air d'être dans mon assiette ce soir, c'est que j'ai vécu quelque chose d'horrible cette aprèm. Après que vous soyez partis, Marcel et moi allâmes commencer à jouer aux échecs mais à ce moment quelqu'un frappa à la porte. Marcel alla ouvrir et me dit qu'une jeune femme nommée Crystal me réclamait. Elle me dit qu'elle voulait me parler d'un truc important mais dans ma chambre. Arrivés dans la chambre, elle me dit qu'elle s'appelait Crystal et que je l'avais rejetée lors du concert où j'ai rencontré Amandine, pendant la coupure d'électricité et à ce moment là, elle se mit à...elle se mit à... à me déshabiller pour...pour...pour me violer...je n'ai pu rien faire parce que je ne m'attendais pas à ce que cette fille se jette sur moi mais heureusement, Amandine arriva et se mit à la frapper à mort jusqu'à ce qu'elle décroche sa perruque. Finalement, cette Crystal s'appelait en réalité Agnès et c'était une « copine » de lycée à Amandine. C'est le beau père d'Amandine qui lui a demandé de me violer pour briser notre couple, à Amandine et moi. Voilà... et pour répondre à ta question Matu, j'ai jeté le jeu d'échec de Marco dans les rosiers d'Henri car je ne voulais pas passer mon après-midi à jouer aux échecs.
- Whoah, tu as beaucoup de courage de nous avoir raconté quelque chose comme ça. Dit Marjorie.
- Je ne pensais pas que ce serait si grave ? Dit Brian, étonné par ces révélations.
- Ça me fait beaucoup de bien de vous l'avoir dit, je sens que je vais un peu mieux déjà. Merci ma puce. Me dit-il en m'embrassant.
- Maintenant c'est promis, on ne partira plus jamais en même temps de la maison. Dit Eli.
- Je vous remercie profondément de ne pas me juger négativement...
- ... Pourquoi on te jugerait négativement Nelson ? Ce n'est pas de ta faute ce qui est arrivé. Tu ne pouvais pas savoir. Dit Brian.
- Merci Brian ! Maintenant, j'aimerai bien gouter de ce gâteau au chocolat avant d'aller me coucher. »
Alors qu'il prenait une part de dessert. Quelqu'un sonna à la porte. Pensant que c'est quelqu'un qui voulais encore du mal à Nelson, Brian pris le boomerang sous les yeux amusés de tout le monde et ouvrit la porte. C'était un policier du nom de Nathan Brugières.
« Bonjour...monsieur... Dit-il, étonné de se trouver devant un homme avec un boomerang, prêt à frapper. »
Voila pour ce chapitre. Est ce qu'il vous a plu? Votre moment préféré? 20 comms pour avoir la suite!
Black-x-Page, Posté le dimanche 17 juillet 2011 09:19
Love
Mademoiz'Hell A.